"N'as tu jamais fais ces rêves, Neo, qui ont l'air plus vrais que la réalité? Et si tu était incapable de sortir d'un de ces rêves ? Comment ferais tu la différence entre le monde du rêve et le monde réel ?"


La Matrice

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Nul n'est plus désespérément esclave que celui qui se croit faussement libre.
Johann Wolfgang von Goethe (1749 - 1832)

Aucun problème ne peut être résolu sans changer le niveau de conscience qui l'a engendré.
Albert Einstein (1879 - 1955)

Parfois les gens ne veulent pas entendre la vérité,parce qu'ils ne veulent pas que leurs illusions se détruisent.
Friedrich Nietzsche (1844-1900)


La perception que nous avons de notre monde, et notre compréhension de ses mécanismes, sont majoritairement influencés par notre conscience, nos croyances et par les égégrores qui y sont rattachés.

En prendre conscience et choisir de remplacer les croyances erronées et nocives par des croyances plus justes et positives nous permet de transformer notre réalité, et de faire de nous des êtres lucides et libres.

Rien n'est réellement solide. Toute forme extérieure est l'expression de la conscience intérieure rendue visible : la VIE et la CONSCIENCE sont une seule et même chose. L'Esprit est le créateur aussi bien que la substance de toutes choses.

"Je te donne maintenant mon savoir et la liberté de marcher sur le sentier que je t'ai ouvert grâce à mes efforts et qui te conduira vers les étoiles. Sois attentif, O homme, prend conscience de ton asservissement et découvre comment te libérer de tes durs labeurs."


jeudi 1 janvier 2015

Les lois universelles

Les lois universelles désignent les lois de l’Être (de l’Absolu) qui invite toute créature à se donner sans condition à la Lumière et à l’unité et à se laisser être, dans le moment présent, sans référence au passé ni à l’avenir, confiant dans le principe de la Providence, de la Justice immanente ou de l’Approvisionnement universel.  Sauf qu’elles n’invitent pas un être incarné à tenter d’être ce qu’il croit être, veut être ou paraître, mais ce qu’il est vraiment dans sa Nature essentielle. 
   Or l’Être absolu est d’abord Amour pur, d’où la loi de l’Amour, qui résume toutes les autres.  Celui qui applique correctement en tout temps ce principe omniprésent peut parvenir à s’illuminer en une seule vie.  Surtout, il n’a pas à tenir compte des autres lois qui ne servent qu’à la préciser et à l’expliciter, révélant des implications que, à prime abord, l’entendement n’aurait pu saisir. La loi de l’Amour, qui est l’Énergie de cohésion, n’a rien à voir avec la sensibilité, l’affectivité, la possessivité et la sentimentalité, n’étant ni un sentiment ni une émotion, assure le développement ordonné, équilibré et harmonieux.  L’Être est Amour comme l’Amour mène ou ramène à l’Être.
  Bien qu’il soit difficile de mettre en mots une réalité subtile, ce qui en réduit toujours autant la réalité que la portée, les explications qui suivent peuvent aider le mental à saisir l’essence des principes universels et le motiver à les accepter. 
voyage spirituel
La loi de l’Amour : L’Amour est l’Énergie divine qui révèle la Lumière de la Sublime Présence unique, de l’Être suprême.  Elle assure la cohésion du monde en élevant au-delà de la densité et de la dualité, ramenant tout dans l’Unité indissoluble.  C’est le Premier principe cosmique qui assure que tout fonctionne divinement, établissant l’ordre des affinités.  C’est l’Essence de tout ce qui est, la colle des atomes et des électrons de l’Univers.  Par sa nature, l’Amour est impersonnel, inconditionnel, sans attente et sans jugement et il incline au don de soi.  C’est la Source de l’expansion, un gage de croissance menant autant à la richesse, à la prospérité, à l’opulence, à la plénitude qu’à la Réalisation transcendantale.    
La loi de l’Âme : Contrairement à ce qu’en disent les religions, l’âme n’est pas éternelle.  Elle est  immortelle en ce sens qu’elle perdure tant que l’Esprit n’a pas complété son œuvre de sublimation d’un être incarné.  Mais, dès que cette sublimation se complète dans l’Absolu, l’âme, qui n’est qu’un état tampon entre le véhicule physique et l’Esprit de Vie, disparaît, se dissout dans la Réalité unique.  Sauf qu’elle perdure, de vie en vie, tant qu’un être se réincarne. Il s’agit du Soi divin ou de la Conscience supérieure que l’intellect humain intègre progressivement pour mieux comprendre la Réalité de l’Esprit.  L’âme connaît de façon innée les principes subtils de la Loi cosmique et elle sait que tout est Un, malgré l’apparente diversité et l’infinie multiplicité des formes.  C’est elle, à titre d’aspect individualisé de la Source unique, qui fait de l’être humain un Fils de Dieu et un co-créateur avec Tout-ce-qui-est. Alors que l’être humain acquiert, en incarnation, la connaissance du monde matériel, l’âme conserve le savoir de la réalité immatérielle par son lien étroit avec la Conscience cosmique et elle révèle cette sagesse par l’intuition.
La loi de l’Appauvrissement : Cette loi rappelle que, en s’écartant de la Source unique, une réalité perd de sa puissance et de son efficacité.  Au fur et à mesure qu’un être s’enfonce à travers les plans, pour se rapprocher de la densité, il est obligé de voiler certains de ses attributs.  Plus la Lumière s’écarte de la Source suprême, plus elle se dilue, engendrant les ombres jusqu’à l’obscurité, bien qu’il ne puisse exister de ténèbres absolues. 
La loi de l’Attention : Ce principe stipule que plus un être cherche d’évidences pour supporter une loi précise, une conclusion ou une perspective générale, plus il en trouve.  Puisque chacun engendre son point de vue du monde à chaque instant, il maintient constamment ce point de vue.  Ce phénomène résulte du fait d’un dialogue interne récurrent comprenant des mots et des symboles à partir desquels un être reproduit constamment ses perceptions. En  réorientant son attention, il change son point de vue.  Bref, un être perçoit ce qu’il souhaite percevoir, il interprète les réalités à partir de ses croyances, il change les faits pour les conformer à ses conceptions.  Le comportement, les réactions, les actions réflexes vis-à-vis du monde dépendent du point de vue général qu’un être entretient, maintient constamment vivant dans son esprit par son attention consciente ou subconsciente.  Ce principe participe de la transmission d’énergie.  Peu importe sur quoi ou vers quoi un être centre son attention, il émet de l’énergie dans cette direction. 
La loi de l’Attraction (des Polarités ou des Potentialités) : La nature de son magnétisme personnel attire à un être les réalités qui répondent à son rayonnement.  Par exemple, celui qui craint quelque chose vibre de cette peur et il attire ce qu’il redoute dans sa vie.  Cela laisse entendre que celui qui veut connaître la prospérité doit en développer l’état dans sa mentalité consciente et inconsciente de manière à s’attirer la richesse et le succès.  Cela ne peut commencer que par la dissolution des fixations négatives et des complexes qu’il peut porter relativement à la prospérité et qui s’opposent à sa manifestation.  Il gagnerait sûrement à fréquenter des lieux et des gens qui lui inspirent la richesse.  Ce qui est vrai pour le microcosme s’applique pour le Macrocosme.  De ce fait, l’interprétation négative d’un événement, qu’on ne parvient pas à concevoir, non comme une punition, mais comme une leçon de vie, peut se somatiser, engendrer des désordres physiques, même infecter l’atmosphère de la planète et faire des ravages plus loin encore.  En fait, le potentiel de la loi de l’Attraction est tel dans l’Univers qu’il peut affecter toutes les formes de vie.  Ainsi, un intellect réfractaire peut s’attirer des leçons récurrentes jusqu’à ce qu’il comprenne que le cerveau a intérêt à intégrer le rayonnement de l’Intelligence cosmique, histoire d’optimiser son expérience au niveau humain. 
La loi de l’Autorité : Cette loi stipule que seul un être responsable peut détenir l’autorité et que cette autorité ne doit pas dépasser son degré de responsabilité. De même, l’auteur d’une action est responsable de son action.  Encore, l’auteur d’une œuvre qui en garde la possession détient l’autorité sur cette œuvre : il peut en disposer comme bon lui semble et il porte la responsabilité de sa production, de son usage et de ses effets. 
La loi du Bonheur : La Conscience supérieure comprend que le bonheur ne résulte pas de ce qu’un être est, fait, possède, mais de ce qu’il ressent de ce qu’il est, fait ou possède.  Le bonheur est un état d’être qui provient de l’intérieur et qui est d’autant plus vibrant qu’il provient d’un lien solide avec l’Absolu, la Source de toute félicité. 
La loi de la Bonne Entente (empathie, compassion) : La bonne entente résulte de la compréhension mutuelle, de l’aptitude à se mettre dans la peau de l’autre et à accepter ses différences qui enrichissent.  Corollaire de la loi de l’Harmonie, celle-ci stipule que les efforts visant à manipuler, à prendre au piège, à exercer de la coercition ou à forcer un autre à se comporter de façon harmonieuse et à se conformer aux normes d’un groupe ne peuvent qu’aggraver le mal et attirer un état de plus grande dysharmonie et de désaccord. 
La loi de la Causalité (de Cause à Effet) : Cette loi stipule que tout cause produit un effet rigoureusement semblable à elle-même ou que toute action produit une réaction identique.  Autrement dit, un être récolte toujours, tôt ou tard, soit au moment le plus opportun pour bien comprendre la leçon, ce qu’il a semé.  Ainsi un être pense, ressent, parle ou agit, consciemment ou inconsciemment, ainsi lui reviennent les choses, le mal se détruisant par lui-même et le bien se multipliant au centuple.  Tout ce qui est créé donne une réalité.  Chacun est responsable des effets de ce qu’il a créé ou causé.
La loi de la Chance : D’après certains auteurs, cette loi représente, par défaut, le résultat du recours à la loi de la Magie sans le faire dans l’amour, la pureté d’intention et l’état harmonieux requis, donc sans véritable conformité avec la loi de l’Unité.  C’est par la loi de la Gratitude qu’un être peut ramener la justice et l’équilibre dans le résultat inconséquent de la loi de la Chance.  Il vaudrait mieux parler de loi du Succès. 
La loi du Changement (ou de la Continuité) : Il existe une loi qui gouverne toutes choses et qui n’admet pas d’exception, à savoir que rien ne peur rester immobile : tout évolue ou tout régresse.  Peu importe de quoi il s’agit, tout passe, tout change, tout se transforme, tout finit par évoluer, sinon il y a implosion ou explosion pour rétablir le mouvement.
La loi de la Circulation divine : Quelles que soient les ressources, les énergies, les habilités et le temps dont un être dispose, se servant en premier, il doit les mettre au service du bien-être de tous les êtres.  En mettant en circulation ses énergies, un être s’attire un retour multiplié;  à l’inverse, s’en servir uniquement à des fins égoïstes engendre un état d’épuisement de la vitalité.  Accepter de rester une source, plutôt que de devenir une citerne, c’est  une manière de s’associer au principe que l’Énergie divine s’organise de manière à former de la matière et que la matière s’organise pour retourner à l’Essence dans un cycle éternel.
La loi de la Co-création : La loi de la Co-création rappelle que l’être humain détient, par sa pensée, son ressenti, sa parole et son imagination le pouvoir de s’associer à l’Œuvre créatrice de manière à contribuer à l’expansion cosmique.  Elle ajoute que deux êtres qui collaborent dans une œuvre de co-création détiennent la force de quatre êtres travaillant en solitaire;  trois, celle de neuf êtres;  quatre, celle de seize êtres.  Ainsi, cent quarante-quatre êtres qui travaillent dans la communion d’intention peuvent changer le monde.
La loi de la Connexion : Toute action qui se passe entre deux organismes psychiques représente une énergie d’échange;  le lien entre ces entités demeure après leur séparation.  Tout transfert d’énergie engendre la formation d’un lien entre le donneur et le receveur, à moins qu’il ne soit délibérément coupé par des moyens métaphysiques.  Ce lien peut se démontrer autant avantageux que désavantageux pour les deux parties.  En Polynésie, on appelle ce lien, le fil d’Aka.  Les opposés comportent une part de l’essence de l’autre, comme le démontre le symbole du Tao. 
La loi de la Conscience de groupe : Chaque individu détient le pouvoir de changer sa réalité personnelle;  un groupe d’individus détient le pouvoir de transformer une réalité collective en travaillant à une cause commune.  L’union fait la force : ainsi, un groupe qui travaille de concert détient plus de pouvoir qu’un individu.  Un être peut partager sa réalité avec les autres, par exemple, ses expériences, les circonstances et les conditions de sa vie, que les autres peuvent adopter et faire les leurs.  Par exemple, un individu peut échouer dans sa tentative de sauver son peuple de la catastrophe, mais, s’il travaille avec d’autres, il peut éradiquer la menace elle-même. Plus le nombre de collaborateurs associés à une cause est grand, plus est grande sa puissance.
La loi de la Consécration : Peu importe sur quoi un être porte sa pensée, avec une intention, en la concentrant, il lui transmet de l’énergie, si le récepteur ne s’y oppose pas.  La nature de cette énergie peut être bénéfique ou maléfique selon la pensée et les sentiments que le sujet entretient, pouvant se démontrer une bénédiction ou une malédiction.  Mais la mise en mouvement de la loi exige une préparation physique, mentale et spirituelle appropriée de la part du consacrant. Il doit détenir une connaissance suffisante des rituels et de leur application, la manière de diriger l’énergie, l’aptitude d’appeler à l’aide des entités spirituelles et quoi encore. La Consécration exalte la nature de la réalité bénie ; elle évoque un sens supérieur du but et de l’être;  elle produit des changements psychologiques positifs chez la personne consacrée ou, s’il s’agit d’une chose, elle lui confère une valeur de signification spirituelle. Le fait de consacrer sa vie à une cause accélère l’évolution de la conscience. 

La loi de la Conservation de l’énergie : Dans la Nature, rien ne se perd, rien ne se détruit, rien ne se crée, tout se transforme.  Une chose se change simplement en une autre dans un circuit continu, dans une ronde sans fin.  À toutes les époques le potentiel énergétique de l’Univers se maintient.  Puisque la Nature fonctionne de manière à conserver son énergie, ainsi l’homme doit-il reproduire les processus de la Nature de manière à combler son sens d’unité et d’harmonie avec elle.  En bref, on peut dire que le progrès évolutif de l’homme réside dans la conservation de l’énergie.  La substance essentielle ou énergie de l’être incarné doit être conservée, cultivée, transformée, sublimée et maintenue en circulation à travers la structure énergétique du microcosme.   Ce processus alchimique engendre son principe de vie et le régénère, en assurant un déploiement rapide de ses facultés spirituelles.  En raison des ses retours bénéfiques, ce procédé gagne à être appliqué dans tous les domaines, par exemple dans un commerce, une industrie, une ville, un gouvernement, même sur une planète. 
La loi de la Couleur : elle explique que  les vibrations peuvent se percevoir de différentes manières, soit comme couleur, son, odeur, goût, etc.  Les différentes manières que les vibrations peuvent se percevoir se révèlent d’un grand intérêt, particulièrement lorsqu’il s’agit de s’en servir comme instrument d’attraction.  Les couleurs représentent des centres d’attraction, surtout si elles sont lumineuses, parce qu’elles peuvent s’apercevoir de loin et qu’elles intriguent la conscience.  Il n’y a évidemment aucune coïncidence, il y a plutôt une intention, dans le fait que les fleurs soient généralement très colorées ou que les femmes choisissent certaines couleurs particulières pour leurs vêtements : la fleur veut attirer des insectes pollinisateurs et la femme, un partenaire sexuel, peut-être même un géniteur.  Correctement appariées, les couleurs peuvent engendrer l’harmonie, mais, mal assorties, elles peuvent produire de l’irritation et repousser.
La loi du Courage : Né de la force, qui stimule l’ardeur, le courage se définit comme l’aptitude à affronter le danger, mais, encore mieux, la prise du risque de déterminer une action de nature à désamorcer un conflit et d’écarter le danger.  La peur cesse dès que l’action entre en jeu.  Le degré de courage doit correspondre à la gravité du danger de manière à atténuer le risque et la peur qui peuvent découler de la nécessité de l’affronter.
La loi des Cycles et du Rythme : Tout est mouvement répétitif, tout revient régulièrement, tout ce qui se répète s’amplifie et s’intègre dans un être, en élevant, à chaque fois, le taux vibratoire.  Il est bon de connaître les propriétés des diverses réalités pour savoir comment en tirer le meilleur parti.  C’est le cas du rythme des saisons, des chansons, de la respiration, de l’Univers, etc.
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La loi du Détachement :  Nul ne peut progresser spirituellement sans établir sa maîtrise sur son mental et ses émotions.  Par mesure de prudence, l’âme qui s’incarne doit parvenir à maîtriser le corps sensible avant d’exprimer sa divinité innée avec ses facultés prodigieuses.  Les diverses émotions et les multiples désirs distraient l’attention de sorte que l’âme, qui reste rivée sur la perfection spirituelle, est entravée dans son rôle d’illumination de l’entendement.  Les vibrations et les énergies indésirables qui émanent des désirs et des sentiments inférieurs cristallisent le véhicule mental compliquant la tâche du Soi supérieur dans son œuvre d’imprégnation des instances inférieures. Les émotions instables et les pensées errantes représentent un obstacle sur le Sentier de la Réalisation. Par ses sentiments, un être peut incliner vers la fascination;  par son intellect, vers les illusions. Alors, le détachement intervient de manière à maîtriser la trame mentale et à discipliner le corps sensible.  Quoi qu’il puisse arriver à un être, celui-ci gagne à garder sa sérénité, autant dans les expériences agréables que désagréables. Pour y arriver, il doit soumettre sa personnalité à son Individualité pour rester attentif aux inspirations de son âme.  Mais le détachement ne vise qu’à éliminer ce qui devient une nuisance du point de vue évolutif, comme, notamment, l’abus dans le matérialisme, la sensualité et les mondanités puisque tout excès écarte du juste milieu.
La loi du Karma (ou Dharma) : Ce mot désignant le «fruit des œuvres», on comprend qu’il s’agit de la loi de l’Action et de la Réaction, de la Semence et de la Récolte, telle qu’exprimée par la loi de la Causalité. En fait, le Dharma désigne l’Ordre universel, la Tradition cosmique, la Mission éternelle, la Loi unique et profonde, tout intérieure, qui dirige la Nature, l’action et la vie de l’homme et des collectivités. Il s’agit de la Loi innée de l’Être et de ses œuvres, du Principe fondamental de l’Activité cosmique, du Mouvement juste et spontanément correct des choses. Il éclaire le Code de conduite morale, le caractère éthique de la Vie elle-même. C’est le Devoir suprême, la fonction naturelle et éternelle de l’être distinct, qui appelle à suivre les Principes établis par le Créateur et à les servir avec amour et dévotion. 
La loi de la Direction spirituelle : Dans l’Histoire de l’humanité, la majorité des êtres humains a centré son attention sur l’aspect matériel de sa condition.  C’est ainsi que la société humaine a surtout développé les moyens de s’assurer en masse le confort et le bien-être et, supposément pour se protéger et protéger ses acquis, les moyens de destruction massive.  La vie matérialiste et mondaine ne peut que mener à l’affaissement des valeurs, à la rivalité constante entre les êtres humains, à la domination des autres créatures et à la tentative d’asservir la Nature.  Sans la connaissance des principes spirituels, l’espèce humaine ne peut que croître en rivalité, premier pas vers la haine, et dégénérer. Or cette connaissance ne peut ressurgir que d’une quête intérieure méthodique, car c’est à l’intérieur de lui que l’être humain détient tout le Savoir et toutes les facultés dont il a besoin pour diriger correctement sa vie.  Et sa mission, c’est d’unir en lui le Ciel et la Terre pour devenir entier. Un être qui n’est pas alimenté par la Sagesse de son âme, par l’intuition, ne peut que mener une vie de plaisirs sans but. 
La loi du Discernement : Loi du mental, comme le détachement, le discernement, deuxième pas vers la sagesse, après le sens commun, plus terre-à-terre, amène à établir ce qui est bon ou mauvais pour soi d’un point de vue évolutif, de manière à favoriser ce qui est bon, ce qui fait progresser sur la Voie spirituelle, plutôt que ce qui représente un obstacle et une occasion de régression.  Cette distinction doit s’établir hors de tout critère moral religieux, uniquement dans la perception de ce qui fait son bien et celui de tous, de ce qui élève dans la Lumière divine.  C’est une question de déterminer ce qui est réel et vrai par rapport à ce qui est illusoire et faux pour gagner en clarté mentale et en illumination spirituelle. Ainsi, il faut savoir que ce qui est Réel est inaltérable et que ce Réalité préside au-delà de la Nature qui, elle, offre des formes transitoires et des expériences éphémères. De là, s’identifier à ce qui est illusoire et transitoire ne peut que révéler un grand degré d’ignorance et conduire à s’enfoncer dans l’enfermement de la Roue de la Vie.  Un être gagne à se demander qui il est et ce qu’il est, quel est le but de son existence, pour déterminer ce dont il devrait s’occuper en priorité.  Car ce n’est qu’en connaissant le but qu’un être peut déterminer les moyens.  Et ce n’est que par l’Éveil qu’un être put échapper à ses limites apparentes et à son état d’être mortel.
La loi des Droits de l’Âme : Cette loi requiert qu’un être veille à respecter en priorité, dans la vie contingente, les droits de son âme, puisque c’est elle qui régit sa vie et gouverne son corps.  Sauf que ventre affamé n’a pas d’oreilles.  Ainsi, un être doit-il assurer sa survie avant de penser à se donner plus de vie.  Un être doit d’abord se donner comme but de manifester le plan de son âme qu’il a accepté d’exécuter avant de naître, lorsqu’il est passé devant le Tribunal des Maîtres du Karma (du Destin).  L’Histoire du monde démontre que la présence de l’homme sur la Terre n’a bien souvent représenté qu’un système d’abus de pouvoir sur ses semblables et sur les autres créatures.  Les divers gouvernements, fondés sur la peur, se sont emparés de ce constat pour s’arroger des droits étendus visant, supposément, à protéger les populations et à pourvoir au bien commun, soit à répartir les biens et à limiter les crimes et les délits contre la Nature et le monde, en raison d’un excès de matérialisme, d’un débordement des egos, du débridement de la sensualité et des excès d’émotivité.  Se perdant dans la mission qu’il s’était donné, puisque le pouvoir enivre, il a promptement appris à abuser de ses prérogatives.  Il faudrait se demander si, dans la direction de l’humanité, c’est la présence d’un gouvernement fort qui compte ou le développement de la conscience individuelle et collective.  Car un être conscient ne peut qu’être amoureux et respecter tous les êtres.  Un être conscient est en mesure de gérer sa propre vie et de se comporter de manière responsable.   Or, la conscience ne peut se développer qu’à l’écoute de l’âme, soumise aux Lois cosmiques, qui détient une Sagesse nourrie par sa multidimensionnalité.  
La loi de la Dualité : Tout concept de force implique forcément l’existence de deux aspects polaires apparemment opposés, mais en tout parfaitement compatibles et complémentaires.  Mais ces deux aspects, qui prévalent plus fortement dans la troisième dimension, le plan de la densité, que dans les plans supérieurs, ne représentent que deux aspects extrêmes d’une même réalité qui oscille des ténèbres à la Lumière.  Le principe de la force se divise en deux concepts qui apparaissent simultanément, l’électricité (yin) et le magnétisme (yang), l’un actif et l’autre passif, dont l’un contient une part de l’essence de l’autre et qui ne peuvent se définir que l’un par rapport à l’autre, comme l’indique le symbole du Tao chinois.  Leur finalité c’est de permettre, par leur lutte apparente pour la suprématie, l’exercice du libre choix qui raffermit la motivation évolutive.  Le plan de la densité permet à l’être incarné de se découvrir progressivement, conformément à son rythme inné, dans sa Réalité totale, et d’établir sa Maîtrise totale sur lui-même. La dualité donne naissance au principe de la relativité.  Cette dernière naît du mouvement et de la surcharge de puissance que l’Être-Un (l’Absolu) engendre en lui-même et qui conduit à la projection d’une énergie duelle.  L’interaction entre les aspects mâle et femelle de la polarité a engendré toutes choses. La loi de la Dualité, conséquence de la loi de la Polarité, suggère qu’un être ne peut retrouver sa plénitude qu’en se reformant dans l’Unité, soit en fusionnant le Ciel et la Terre, l’Esprit et la Matière.  C’est en s’épousant intérieurement qu’un être peut produire ce résultat qui s’appelle l’Illumination ou la Réalisation transcendantale.    
voyage chamanique
La loi du Ressenti : Bien que le mental soit le moteur de la créativité, son combustible n’en reste pas moins l’énergie des sentiments ou du ressenti.  Certains appellent à tort ce principe la loi des Émotions puisque l’émotivité, qui est un débordement du sentiment, n’est pas recommandable pour celui qui tient à conserver son harmonie et son équilibre.  Lorsque l’esprit se centre sur un objectif, le sentiment, qui résulte du désir, devient l’énergie qui l’amène à la manifestation à une vitesse déterminée par sa force.  Un sentiment de faible intensité apporte peu ou prou de résultat;  un sentiment puissant accélère une manifestation et assure des résultats plus certains.  Le sentiment représente la partie de la structure physiologique de l’être humain qui implique la sensibilité.  L’affect dérive en désir et le désir puissant en motivation, mettant la volonté en mouvement, l’amenant à faire un choix.  Dans une proclamation, le sentiment ajoute l’énergie de vitalité.
 La loi de l’Enseignement spirituel (ou des Écoles mystiques) : Cette loi s’applique au progrès évolutif d’un aspirant, d’un disciple ou d’un initié sur la Voie spirituelle.  Ainsi, cette loi ne s’applique qu’à un être humain dont la conscience a atteint un degré particulier d’expansion pour en avoir la compréhension.  Lorsque cette expansion se produit, il peut se porter vers la spiritualité.  Il peut être attiré par le Soi supérieur;  par son Maître spirituel ou son représentant;  par celui qu’il cherche à suivre;  par l’esprit de service;  par d’autres âmes qui partagent des idéaux ou des objectifs spirituels;  par des informations sur les organisations spirituelles qui enseignent la Sagesse des Âges.  Chose certaine, il n’a plus envie de cheminer seul, il veut gagner du temps en recevant un enseignement gradué et continu qu’il sent bien de la part d’entités authentiques et avérées.
 La loi de l’Enthousiasme : L’enthousiasme évoque un transport divin qui rend heureux et inépuisable. Perdant de la puissance de protection, par l’affaiblissement de son champ magnétique (aura), il peut s’exposer à des dangers parce qu’il s’étiole rapidement.  Une aura dont l’énergie s’affaiblit expose à la faiblesse, à la maladie et aux accidents de toutes sortes. Mais, s’il s’adonne à des actes qui peuvent lui faire découvrir de nouveaux aspects de lui-même, le feu sacré le reprend, il se délivre de ses comportements désuets et il recherche à pousser plus loin ses découvertes.  En fait, l’action, dans un secteur apprécié, amplifie l’enthousiasme.  L’enthousiasme provient de l’Esprit qui habite un être et qui renforce le facteur de la force de vie. 
La loi de l’Équilibre : La loi de l’Équilibre invite simplement à suivre la Voie du Juste Milieu pour éviter de tomber à gauche ou à droite, à savoir de sombrer dans le matérialisme outrancier et la sensualité exagérée ou d’être porté à la fuite dans l’Esprit et à la désincarnation.  Trop, c’est comme pas assez.  Le but de l’homme est de fusionner le Ciel et la Terre pour retrouver l’unité, non de fuir l’un pour tout donner à l’autre.  En toute occurrence et dans toute quête, un peu de tout sans abus, telle est la loi.
La loi de l’Étiquetage : L’étiquetage d’un produit exclut toute information à son sujet.  En effet, cela ne pourrait que brouiller les cartes et obscurcir sa réalité, d’autant plus que ces informations peuvent être fausses et présenter un danger.  L’étiquetage ne sert pas à définir une chose ni à en expliquer la nature, ce qui pourrait semer la confusion. Toute information pourrait produire une compréhension relative, mais, du coup, elle risque de mettre un terme à toute velléité de recherche à son sujet, histoire de recueillir plus d’informations.  Dans la vie courante, l’étiquetage est relié à l’opinion, faite de pensées arrêtées, qui reflète rarement la vérité.  Si une opinion reflétait la vérité, il s’agirait plutôt d’un fait ou d’un constat, pas d’une opinion.  Les gens sont portés à croire qu’ils comprennent une réalité dès qu’ils détiennent un mot pour l’identifier, dès qu’ils procèdent à une nominalisation.  Le problème, c’est que, très souvent, les gens qui utilisent un mot n’en savent même pas la définition ou n’en ont pas la même définition. La nominalisation représente un outil important, mais un être doit prendre conscience du moment où il en fait un bon ou un mauvais usage ou de celui où il risque de gagner du pouvoir sur lui et de l’asservir à la signification qu’il lui prête. 
 La loi de l’Être spirituel : La loi de l’Être spirituel désigne l’Être éveillé qui vit d’Amour.  Celui-ci amoindrit les forces polaires et il réconcilie les opposés apparents.  Il s’établit dans la sérénité, ramenant la paix entre le «oui» et le «non», le vrai et le faux, le bien et le mal.   Les tenants de cette loi sont des êtres qui peuvent transcender la Matière ou toute situation qui semble détenir de l’importance et qui peuvent accéder à un nouvel état d’être qui comprend une plus grande liberté et qui comporte des énergies de nature à engendrer le Nouveau Monde: les États unis de la Conscience.
La loi de la non Exclusion : Il s’agit d’une loi d’élimination en ce sens qu’elle amène un être à se décrire comme ceci, mais pas comme cela, puis encore et encore comme ceci, mais pas comme cela, jusqu’à ce qu’il ne représente presque plus rien dans un univers de forces écrasantes.  Il faut se méfier de cette influence parce qu’en amenant à réduire constamment sa valeur, l’on peut mener à se perdre dans l’oubli de l’Abîme sans fin.  Il vaut mieux se percevoir comme une partie du Tout qui contient toutes ses propriétés.  L’exclusion participe à la division et écarte de la Source de tout. 
 La loi de l’Exemplarité : La loi de l’Exemplarité stipule que toute personne, tout concept ou toute chose placée dans une position importante peut servir de modèle pour ceux qu’ils attirent à eux.  Ils leur ouvrent la voie.  Tout être peut en influencer un autre en bien ou en mal, ce qui l’appelle à la responsabilité, en raison des conséquences karmiques.
La loi de la Gratitude : La loi de la Gratitude réfère au sentiment de satisfaction sincère qui découle du fait de savoir que l’énergie partagée est retournée selon sa nature.  L’énergie se déplace dans une spire qui part de son émetteur pour circuler en cercle dans le Cosmos, selon son intensité, avant de lui revenir multipliée.  Dans les situations agréables ou désagréables, un être a toujours toutes les raisons de se réjouir puisque, dans l’Ordre divin, il vit toujours ce qui lui est le plus utile pour favoriser son réveil spirituel.
 La loi de l’Harmonie et de la Rectification : Tout ce qui n’est pas conforme aux lois de l’Univers se rétablit naturellement à un moment donné.  Par la loi de la Justice immanente ou du Juste Milieu, tout finit par réintégrer l’Ordre cosmique, n’affectant entre temps que ceux qui sont sur la même longueur d’onde. Toute unité de vie doit rester en harmonie avec ce qui l’entoure, avec elle-même et avec l’Univers entier afin d’évoluer sereinement et de maintenir son intégrité à tous les niveaux où elle intervient.  L’harmonie est le résultat direct des relations justes et droites, ce qui devrait provenir de l’attitude et du comportement adéquats envers l’environnement, envers autrui et envers son Soi supérieur. Le maintien de l’harmonie à l’intérieur des composés et des relations microcosmiques avec l’Univers représente le but fondamental de la vie.  Elle provient d’un mode de vie simple et naturel, sans excès ni carences. L’harmonie est gage de paix, de contentement et d’ouverture de la conscience spirituelle. C’est aussi une loi qui assure l’équilibre, qui rend maître de soi et met en connivence avec la Nature, généralement équilibrée, et qui mène à la conquête des états d’agitation qui peuvent survenir dans n’importe quelle dimension de la Réalité divine.  Tout comporte un aspect polaire Yin et un autre Yang. 
La loi de l’instant présent : Le passé, le présent et l’avenir, reliés au déroulement dans le temps, représentent des illusions de l’esprit conscient puisqu’ils n’existent pas dans le réel.  Ils expriment le déroulement apparent du temps pour celui qui, fixant son attention sur une réalité d‘un plan de conscience particulier, étudie image par image le Grand Film de sa vie.  Sauf que, comme un rêveur hypnotisé par son rêve, il veut en repasser toutes les images pour mieux prendre conscience de son Destin, au lieu de prendre du recul et de tout concevoir dans l’Unité des plans multidimensionnels. Le passé n’est plus, l’avenir n’est pas encore, il ne reste que le présent pour être et agir. Il n’y a que dans le présent qu’un être peut amorcer un changement. Un être ne détient de pouvoir que dans le présent. Pourquoi se désoler du passé ou s’inquiéter de l’avenir qui ne se déroulera probablement pas selon ses prévisions?  Les Sages du passé ont recommandé de vivre un jour à la fois en évitant de se projeter dans le passé ou dans l’avenir, car, dans toute projection de ce genre, un être s’expose à passer à côté des expériences merveilleuses qui le sollicitent dans l’immédiat.
La loi de l’Incertitude : Cette loi rappelle que, dans le cours de l’expérience à travers les plans de la Conscience, la Vie ne garantit rien à personne.  En effet, bien que des lois rigides gouvernent la Création et que chacun puisse se fier à l’intégrité de celles-ci, en raison de l’obscurcissement de la conscience, il peut toujours arriver un moment où des aspects inédits des lois peuvent intervenir dans la vie d’un être et que, mal préparé, il ne parvienne pas à les appliquer en raison de son état mental, émotionnel ou physique.  Dans le domaine relatif, rien ne peut être pris pour certain et définitif.  Tout comporte sa part d’inconnu. 
La loi de l’Information : Chez un être incarné, il existe toujours cette tendance à se porter vers ce à quoi il s’identifie, sans égard à sa nature négative ou positive ou au degré et à l’intensité de son identification.  Aussi gagne-t-il à s’identifier au meilleur ce que à quoi il peut aspirer : à l’Unité. Cette Source s’exprime par des Archétypes, qui deviennent, dans leur descente, des symboles, des intuitions, des ressentis ou des faits d’expérience.  Ainsi, tout, dans l’univers d’un être, lui parle de lui-même, s’il sait regarder, écouter et décrypter les messages.
 La loi de l’Intimité : Cette loi stipule que chaque être a droit à sa vie privée et à son jardin secret, des espaces sacrés, d’où il peut établir des frontières à la limite de son champ magnétique et de sa sphère d’action.  Ainsi, un être ne peut se permettre sans sanction de tenter d’espionner un autre être par des moyens physiques ou subtils, ce qui inclut la curiosité malsaine qui amène à poser des questions indues. 
 La loi du «Je Suis« : Tout le monde peut dire «Je Suis» vivant, «Je Suis la vie».  Ce «Je» avec une majuscule est très important puisqu’il désigne le «Moi supérieur», la Sublime Présence divine, la Source de ses créations.  C’est la Puissance du Verbe en action qu’on appelle le «Yod» de la volonté.
La loi du Libre Arbitre : Chacun a le droit de faire ce qu’il désire comme expérience en toutes connaissances de ses responsabilités.  Cette loi stipule que la Volonté divine confère à chaque entité le droit de mener et de poursuivre sa vie et de préserver la qualité de cette vie telle qu’elle lui a été offerte dans la mesure où il ne transgresse pas le droit d’autrui de jouir des mêmes privilèges. 
La loi de la Lumière : L’espace n’est pas vide, il est habité par l’Éther.  L’Univers procure des particules importantes de Lumière, en provenance du Soleil, qui représentent une véritable substance, avec un poids et une pression, visant à assurer la vie des êtres vivants.  Mais la Lumière peut faire bien plus que cela.  Par exemple, elle fournit à l’homme les moyens d’éliminer toutes les ténèbres de l’Univers par le truchement de l’unicité du Champ d’Énergie unifié.  La Lumière parvient toujours à faire reculer les ombres en révélant des informations jusque là inaccessibles.  C’est cette force qui rend l’être humain puissant. Un être peut la diriger vers n’importe quelle situation négative pour faire progresser l’illumination. Un être peut concentrer la Lumière d’information sur un esprit sombre dans une situation de pouvoir importante en n’importe quel point de la Terre et parvenir à changer sa mentalité. La Lumière peut s’appliquer à tout état de conscience pour le transformer. 
La loi des Mots de pouvoir (ou des Mantras) : Il existe des mots (symboles) qui peuvent changer la réalité intérieure aussi bien que la réalité extérieure lorsqu’un être s’en sert ou les perçoit.  Il n’a pas nécessairement à en comprendre le sens consciemment pour en obtenir les effets.   Il s’agit des mantras, ces mots de pouvoir qui détiennent une valeur vibratoire en raison du modèle d’énergie structurel qu’ils forment lors de leur prononciation et de la manière dont ces vibrations et ces modèles énergétiques affectent le champ biologique, les organes internes et l’environnement.  La valeur vibratoire n’est qu’un aspect du pouvoir des mantras.  D’un autre point de vue, ces mots ont accumulé du pouvoir en raison de l’usage qui en a été fait et de l’attention dont ils ont été l’objet sur des milliers d’années.  Ainsi, à cause de l’usage constant qui en a été fait, ils ont acquis une certaine conscience et un certain degré d’existence dans les dimensions supérieures.  De là, ceux qui s’en servent sont mis en contact avec le pouvoir originel intrinsèque par l’esprit d’entités qui s’en sont eux-mêmes servis au cours des âges.  Au gré de l’usage qui en est fait, les mantras prennent de plus en plus de pouvoir. Une notion importante qui les concerne, c’est qu’ils détiennent un lien ou une résonance primordiale intrinsèque, avec la force ou le concept qui les représente, qui dépasse de beaucoup l’intention humaine.  
 La loi des Nombres (ou de la Numérologie) : Tout se fonde sur les nombres, toute création résulte des nombres qui continuent de la régir.  Les Ondes ou les Vibrations cosmiques ne représentent rien d’autre que des modèles énergétiques numériques, ce qui permet leur mesure en fréquences et en nombres.  La fréquence d’une chose détermine sa manifestation ou son expression.  Si sa fréquence change, sa réalité elle-même se transforme.  Les mathématiques représentent un langage universel et interdimensionnel.  Il importe de noter que les signes qui représentent les nombres ne sont pas les mêmes que les nombres eux-mêmes.  Les uns représentent des signes alors que les autres sont des principes.  Ainsi, on peut considérer les nombres comme des phénomènes cosmiques.  Chaque nombre provient du Cosmos et représente, en lui-même, une loi.  Chaque nombre comporte un sens philosophique qui peut s’appliquer dans presque tous les domaines de l’intervention humaine.  Aussi, le chercheur spirituel les considère-t-il dans leur signification occulte.  Bien que la plupart considèrent la numérologie comme un art occulte consistant à dire la bonne aventure, la pouvoir réel et l’aspect ésotérique des nombres échappe à la majorité des spiritualites.
 La loi des Noms magiques : Il a été dit que, dans tout système magique du symbolisme, «le nom est la chose nommée» ce qui signifie que, dans un certain sens, il existe une correspondance analogique entre un nom et la chose qu’elle représente.   Le partage d’une structure ou  d’une certaine résonance engendre un lien. Le fait de connaître le nom véritable d’une réalité amène à en connaître la nature. 
La loi du Non-Jugement (ou présupposition /Projection): L’action de préjuger, soit de juger avant de pouvoir constater, a toujours engendré plus de problèmes, sur le plan terrestre, que n’importe quelle autre action.  Sur ce plan, l’action de discerner, sans préjuger, engendre davantage de clarté puisqu’elle implique la perception de la réalité.  Dans sa vie, chaque être incarné ne pourrait que découvrir les avantages de l’application de ce principe s’il acceptait d’agir de la manière candide d’un enfant qui ne tire pas une opinion d’un fait passé pour l’appliquer à un fait présent, ce qui lui permet de jeter un regard toujours neuf sur sa réalité et de faire preuve d’un discernement profond par rapport à ce qui se passe ou à ce qui lui arrive.  Dégagé de toute polarité, il se contente d’observer ce qui est au lieu de colorer un fait de ses appréhensions. Trop de gens croient savoir ce qu’un autre devrait faire de sa vie alors qu’ils ne connaissent même pas son vécu réel.  Dans ce contexte, la question se pose à savoir comment un être peut faire preuve de discernement s’il croit détenir par avance une idée juste du cas qui lui est soumis. 
La loi de la Synchronicité : C’est le docteur Carl Jung qui a inventé ce mot pour circonscrire les coïncidences remplies de sens, reliées par des modèles ou des significations plutôt que par les circonstances de temps, qui ne peuvent pas s’expliquer par la loi de la Causalité.  Certains auteurs l’interprètent comme l’expression du déploiement et du dialogue intime d’un être avec la Conscience de l’Univers.  Le dialogue est si manifeste que ce dernier se fait réceptif ou se montre au fait de la réalité.  En général, la communication entre un être et la Conscience de l’Univers se présente sous la forme de symboles ou, apparemment, de faits symboliques sans lien avec une éventualité du genre. Ces coïncidences symboliques représentent un code opérationnel que l’Intelligence supérieure transmet à l’esprit humain. Toutes les formes de la divination se fondent sur la loi de la Synchronicité.  Dans l’expérience et la compréhension d’un être, l’Être cosmique ne produit pas un phénomène du genre pour une simple raison, mais pour plusieurs motifs.  En fait, il s’agit d’une expression de la loi de l’Économie cosmique dans la vie d’un être particulier.  
 La loi de la Tolérance (Acceptation) : Cette loi se fonde sur l’aptitude à voir la divinité dans tous les autres, même s’ils portent un masque et s’adonnent à des activités peu nobles ou louables;  même s’ils se cachent derrière le mur de l’ignorance, du sommeil.  La loi de la Tolérance amène à dépasser les apparences pour capter la Réalité de l’autre côté du voile de l’Illusion. Elle amène à parler à la Cellule divine qui se loge derrière les murs et les barrières, derrière les couches extérieures, et qui n’attend que la libération de son lieu profond d’emprisonnement, tout au fond de l’être. 
 La loi de la Transcendance : Il s’agit d’établir la supériorité de l’Esprit sur la Matière. Pour comprendre, il faut savoir que l’expérience terrestre représente une excroissance d’événements qui se déroulent dans les Royaumes immatériels.  Celle-ci se produit dans l’ordre suivant : Origine spirituelle;  facultés mentales;  identité de l’âme;  corps ou véhicule physique. Autrement présenté, l’Énergie de l’Esprit représente la force vitale ou d’animation d’une vie dans l’Univers et elle donne naissance à la Faculté mentale universelle qui engendre l’identité de l’âme appelée à s’incarner dans un corps.  Le Mental né de l’Esprit, une réalité distincte du cerveau matériel orienté vers la survie d’un corps incarné, ne connaît pas de limites;  il détient tout le Savoir de l’Univers et, partout, il domine toute matière.  L’âme connaît son aptitude à conférer de la puissance à l’homme.  L’être humain qui désire transformer la réalité matérielle ne peut réussir que dans la mesure qu’il découvre la manière et les moyens de diriger l’énergie.  Une telle éventualité ne devient possible que si l’intellect humain accepte la Réalité spirituelle supérieure de l’Esprit.  Alors, quoi qu’un être humain puisse concevoir, il peut le réaliser dans la mesure qu’il y croit. 
La loi de la Transmutation : Par ses énergies, l’homme détient ce privilège de pouvoir transmuter son environnement, sa réalité, son être en quelque chose de plus glorieux.  La clé de presque tout ce qu’un être peut accomplir réside dans son aptitude à transmuter ses pensées et ses sentiments, ce qui, du coup, transmute ses paroles et ses actes.  La clé de tout réside dans la conscience et dans son pouvoir d’interagir avec l’environnement par le biais de moyens physiques et subtils.  On retrouve la principale force de transmutation dans le feu, qu’il s’agisse de sa réalité cosmique, mentale ou physique.  Or le feu est associé à l’Amour ardent.  La transmutation représente un processus alchimique.  La  croissance spirituelle d’un être incarné dépend du degré d’aptitude qu’il détient à transmuter ses principes microcosmiques en une expression suffisamment glorieuse pour que le Seigneur de l’Univers puisse l’habiter, ce qui dépend de la direction de sa volonté.  Toute forme de vie change, se transforme, se transmute dans une nouvelle forme ou expression.
la voie 1
la voie 2